Bordeaux Vision & lasers

Anatomie fonctionnelle oculaire

L’œil humain était très souvent comparé à un appareil photographique argentique d’autrefois.

En effet, le segment antérieur de l’oeil correspond assez à l’objectif d’un appareil photo, la cornée et le cristallin sont les parties de « l’objectif » qui vont focaliser les images sur la rétine. Cette dernière qui est située dans le segment postérieur de l’œil est la zone de réception de l’image telle une pellicule argentique ou un capteur CCD numérique. Les cellules rétiniennes vont transmettre, via le nerf optique, l’information visuelle vers les zones d’analyse du cerveau, appelées aires occipitales et qui vont analyser les images. 

L’œil, comme un appareil photo classique, possède un diaphragme, appelé ici l’iris et dont l’ouverture détermine la taille de la pupille qui va ainsi varier selon la luminosité et la distance de lecture. 

La cornée est le plus puissant objectif de l’œil (42 dioptries environ). Il est donc logique de vouloir faire varier cette puissance pour traiter une anomalie réfractive.

L’épaisseur moyenne de la cornée est de 530 µm. Des cornées plus épaisses (600 µm ou plus) ou plus fines sont fréquentes. Une cornée d’épaisseur inférieure à 500 µm contre indique la réalisation d’un lasik et une cornée inférieure à 480 µm reste une limite à une thérapeutique cornéenne de surface type PKR.

La cornée est composée de fibres de collagènes dont l’organisation spécifique permet une transparence parfaite. Elle comporte cinq couches : l’épithélium, la membrane de Bowman, le stroma, la membrane de Descemet et l’endothélium. 

Sa forme est physiologiquement asphérique prolate.

Les traitements lasers réfractifs vont modifier la forme et la puissance de cette cornée.

La technique du laser Excimer de surface, dite PKR (photokératectomoie réfractive) va délivrer le laser sur la surface de l’œil. La technique « trans-PKR » ou « PKR-transépithéliale » comporte une phase de laser non diffractif pour éliminer l’épithélium cornée puis une phase réfractive pour traiter l’anomalie visuelle. La PKR peut aussi être réalisée simplement après ablation mécanique de l’épithélium superficiel. C’est la phase de cicatrisation précoce de cet épithélium qui est la cause de la gène qui persiste 48h après ce type de laser.

La technique du lasik qui consiste à réaliser le laser directement sous un capot protecteur qui n’engendre pas de lésion épithéliale permet une récupération visuelle plus rapide en quelques heures sans douleurs.

Les profils d’ablation de lasers actuels permettent aussi de conserver la prolaticité physiologique de la cornée qui est un gage de qualité de vision.

Le cristallin est le deuxième objectif de l’œil (21 dioptries environ). Son épaisseur est environ de 5 mm, et son diamètre autour de 10 mm. 

Chez le sujet jeune, le cristallin accommode, c’est-à-dire qu’il permet de faire varier, en temps réel, la puissance de l’œil pour voir net, de loin comme de près. Cette propriété s’estompe avec le temps car le cristallin se rigidifie. On parle alors de presbytie, ce qui correspond à la diminution puis à la perte du pouvoir d’accommodation.

Enfin, avec le vieillissement, le cristallin perd sa transparence, s’opacifie et on parle alors de cataracte. La vision devient floue, trouble, les contrastes sont mal perçus. Cela arrive parfois après un traumatisme ou la prise de certains médicaments, ou sous l’effet de substances toxiques. Une chirurgie du cristallin est alors proposée avec remplacement par une lentille intraoculaire en acrylique.

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